L’itinéraire que nous avions prévu pour nos 3 semaines de voyage a été respecté et il nous restait 3 jours de « libre » pour terminer ces superbes vacances. Nous avons choisi Sanur, une station balnéaire bien plus calme que Kuta, au sud de l’île.
Le taxi qui nous emmène de Kuta à Sanur est super sympa, et drôle. Il a un volant « momo », mais surtout un petit appareil qui permet de jouer des sirènes de pompier ou d’ambulance à l’extérieur. On lui demandera de l’activer un peu, mais dans les bouchons à la sortie de Kuta, ça ne changera rien 🙂
Arrivés sur Sanur, on trouvera une guesthouse sympa avec piscine qu’on réservera pour 3 jours et dont nous avons oublié le nom. C’était entre 20€ et 25€ la nuit avec buffet petit dej’ compris. On passera 2 jours à se reposer complètement: plage, piscine, petites balades dans les alentours et quelques shops ici et là. Les plages sont vraiment grandes, et le sable blond est superbe. Ca + l’eau turquoise et les palmiers = superbes photos en perspective. Nous aurons aussi l’occasion de goûter à la gentillesse des balinais au cours d’une petite balade dans les rues de Sanur: on visitait tranquillement la ville, les boutiques et les bords de plage mais on s’est rendu compte au bout de quelques heures que nous étions perdus. Plus moyen de retrouver la route qui menait à la guesthouse. Nous sommes donc rentrés dans un magasin au hasard et c’était en fait un grand entrepôt d’import/export. On tombe alors sur un gentil jeune homme qui faisait des papiers et quand on lui montre le nom de notre guesthouse inscrit sur notre clé de chambre, il cherche sur Internet et nous dit en rigolant que nous en somme très loin, et qu’effectivement nous avons dû marcher beaucoup ! Il nous dit ensuite qu’il devait passer à la banque dans la journée déposer des choses, et qu’il veut bien nous ramener à la guesthouse d’ici 5 minutes. Encore un mec très sympa ! Puis il faut avouer que son 4×4 sièges en cuir et tout ce qui suit était assez confortable 🙂
Notre dernier jour à Sanur se passera plutôt à nusa lembongan, une petite île à quelques dizaines de kilomètres du sud est de Bali. Ça faisait 2 jours que nous passions devant un jeune qui vendait des places pour cette journée, et 2 jours qu’on négociait à chaque fois en passant devant lui. Le pauvre a dû en avoir marre au bout d’un moment et a accepté le prix que nous demandions ^^ On a dû diviser le prix par 2 au final, et pour une journée comme celle-là pour deux, c’était vraiment pas cher ! (on ne se rappelle plus du prix, mais imbattable).
Nusa Lembongan est habitée et les gens ici vivent de la pêche mais aussi surtout de la culture d’algues. En arrivant près de l’île, le bateau s’amarre à une petite plateforme pas trop loin de la côté, et c’est là que commence la journée. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons. La plateforme flotte sur l’eau et nous pouvons rentrer dans l’espèce de bulle qui donne sous l’eau. On a l’impression de rentrer dans un sous-marin et de voir les poissons tout autours grâce à la partie vitrée. Tout ça nous donne envie d’aller à l’eau pour une nouvelle séance de snorkeling ! L’eau est un peu plus trouble qu’à Gili (surtout quand on donne du pain aux poissons…) mais c’est suffisant pour voir beaucoup de poissons, dont certains qu’on n’avait pas vu sur Lombok. Ensuite ce sera petit tour en canoë puis repas à bord du bateau (buffet très sympa à base de viande, légumes et fruits).
Dans l’après-midi, nous irons ensuite sur l’île elle même où une locale nous expliquera comment fonctionne la culture d’algue ici. Vous avez certainement entendu parlé de l’agar agar, eh bien ce gélifiant est fabriqué à partir de ces algues pour se retrouver dans pas mal d’aliments que nous mangeons au final. Nous irons ensuite faire une balade dans les terre et finirons dans une piscine à débordement avec jolie vue sur la mer. En fin de journée, ce sera retour au bateau puis à Sanur pour un dernier repas avant de repartir vers Paris le lendemain !
D’ailleurs, on ratera de très peu notre avion de retour! Nous ne savions pas qu’il fallait payer un visa de retour, et au moment de retirer l’argent dans un ATM: carte bloquée. Nous n’avions pas d’argent, plus de carte, et on décollait dans 1h. La cata ! Même en expliquant notre situation, impossible de passer la barrière sans payer le visa. S’en suit une course contre la montre à travers tout l’aéroport pour parler avec les hôtesses, la police etc. L’hôtesse appellera le directeur de l’aéroport sans que cela ne donne rien, la police s’en foutait à moitié (et rigolait…). Pendant ce temps, Amandine restait à côté de l’ATM au cas où la carte ressortait, seule, sans parler vraiment anglais… Même notre compagnie Malaysia Airline ne pouvait rien faire apparemment et c’est finalement un monsieur super sympa qui nous a donné l’argent dont nous avions besoin puisqu’il a entendu ce que je disais à notre compagnie, un peu pressé par le temps !
En courant vers l’ATM pour rechercher Amandine et lui annoncer la bonne nouvelle, je croise au milieu de la foule un mec avec une mallette et je reconnais un des policiers à qui j’avais parlé de mon problème. Le mec à la mallette est un technicien de la banque qui a récupéré notre carte, ouf! Je signe un papier, lui montre toutes les pièces nécessaires pour montrer que je suis bien le détenteur de la carte et repart illico! Nous avons ensuite couru dans tout l’aéroport avec nos bagages pour rejoindre l’avion qui allait décoller, avec le personnel de l’aéroport qui nous faisait signe « c’est par là ! » aux différents embranchements, comme un chemin balisé par des humains. Apparemment ils étaient tous alertés de notre situation et on se serait vraiment crû dans une étape contre la montre de Pekin Express ^^. Arrivés dans l’avion, celui-ci décollait 1 minute plus tard… C’était une dernière petite aventure très rythmée avant de repartir à Paris… On apprendra en France que notre carte avait été bloquée par notre banque (laposte à l’époque) pour soupçon de fraude. On n’en saura jamais plus puisqu’ils ne peuvent pas donner les détails, mais rien n’avais changé sur notre compte en tout cas. Peut être était-ce dû aux retraits qu’on avait eu en Indonésie et qu’ils ont trouvé ça bizarre…